Bye Bye Bongo

Prix de la Ministre de l’Enseignement secondaire et prix d’interprétation pour Aline Piron aux Rencontre de Huy 2019

Poétique, musical, intelligent et percutant, ce spectacle interroge notre rapport à la mort.
Adressé tout particulièrement aux adolescents, il pose la question de l’au-revoir à l’enfance.

Cette pièce de théâtre, aux accents de concert, raconte l’histoire de Benoît dont le père meurt brutalement dans un accident de la route. Le jour du drame, il rencontre Sandra, une nouvelle élève dans l’école. Alors qu’il pense vivre le plus beau jour de sa vie en rencontrant son âme sœur, sa mère lui apprend la douloureuse nouvelle.
Mais Benoît a-t-il vraiment entendu ? A-t-il compris ?
Pour affronter ce traumatisme, il va s’inventer une nouvelle identité sortie tout droit de son imaginaire…

Utilisant les codes du concert, du rock au slam en passant par la ballade ou le trip-hop, les comédiens et musiciens servent le propos avec justesse, dans une mise en scène dont le point de vue est axé sur la résilience.
Bouleversant !

Avec cette nouvelle création, je tiens à traiter un thème qui m’est cher avec une distance narrative permettant de rendre le propos universel. J’ai l’intime conviction que c’est en parlant de ce qu’on connaît le mieux qu’on touche le plus de monde. La nature humaine est ainsi faite que nous sommes tous mus par les mêmes émotions et questionnements. Notre rapport à la mort en fait partie et est souvent rendu tabou et ce, depuis le plus jeune âge. En prenant ma plume, j’ai voulu questionner, à travers la distance qu’apporte la fiction, mon rapport à la mort et plus précisément à celle du père.
Face au deuil d’un parent, les adultes tentent, en effet, d’épargner aux enfants la tristesse engendrée par la perte de l’être cher mais nous ne pouvons pas éternellement les préserver de la réalité. La perte, la mort et la séparation sont indissociables de la vie elle-même et l’enfant sera, quoi qu’il arrive, confronté un jour ou l’autre à la mort par les médias, la perte d’un animal familier, d’un ami ou d’une personne de son entourage. Mais perdre son parent durant son enfance est une épreuve dont il est difficile d’apprécier les effets à long terme ainsi que l’ampleur du traumatisme. Il arrive que, pour l’enfant, le parent soit toujours présent dans son monde imaginaire. Il peut le voir, lui parler et se confier. Cette nécessité qu’a l’enfant de parfois imaginer son parent encore en vie m’a interpellée. En me documentant sur le sujet, j’ai compris que c’était sous cet angle qu’il fallait que je raconte mon histoire.
Martin Goosens – Metteur en scène

DISTRIBUTION : 
Avec : Bruno BORSU, Aline PIRON, Emil STENGELE, Maxime VAN EERDEWEGH
Mise en scène et texte : Martin GOOSSENS
Assistanat à la mise en scène : Elodie VRIAMONT
Musique : Maxime VAN EERDEWEGH
Lumière : Jérôme DE JEAN
Son et régie : Brice TELLIER
Assistant son : Raphaël LAPOULLE
Costume : Margaux VANDERVELDEN
Maquillage : Mélissa ROUSSAUX
Vidéo : Noémi D’URSEL
Photo : Nicolas JANSSENS
Teaser : Nicolas VAN RUYCHVELT

LA PRESSE : 
[…] la pièce dépote d’emblée. Batterie rugissante et guitare électrisante, c’est avec un concert rock que démarre l’histoire de Benoît. Au micro, il chante sa vie d’adolescent ordinaire qui va basculer, en même temps, dans le drame et l’amour.
Catherine Makerrel – Le Soir

Durée : 60 min.
+ échange en bord de scène, avec les artistes, à l’issue de la représentation
Jauge : 174 spectateurs

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