Les Carnets de Peter
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La Cité Miroir
Pass : 6 € / Prévente : 7 € / Le jour même : 8 €
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Spectacles
Organisation Les Chiroux
Un spectacle, un goûter et un atelier dans le cadre de Mix’Âges / ANNULÉ
Acteurs, ombres, musique et décor fantastique : une rêverie poétique pour célébrer l’enfance.
Peter se souvient de son enfance : l’Allemagne, Munich 1936, les défilés militaires, les drapeaux, l’émigration en Amérique… Une enfance bousculée par l’Histoire et marquée par la solitude. À l’exception des albums et des livres qui l’ont toujours fasciné et accompagné, comme autant d’amis.
Un jour, seul dans la grande bibliothèque de son père, il s’invente des histoires : les étranges aventures d’un petit garçon rêveur nommé Donald. Il lui ressemble énormément sauf que…
Dans ce récit qui nous parle de résilience, deux histoires s’entremêlent : celle de la vie réelle de Peter Neumeyer et celle, inventée, de Donald.
Ombre, musique et littérature jeunesse ont, une fois encore, la part belle dans cette création du Théâtre du Tilleul, qui se passe dans une bibliothèque de rêve, la nuit…
À découvrir absolument !
DISTRIBUTION :
Avec : Carine ERMANS en alternance avec Nathalie MELLINGER, Carlo FERRANTE, Sylvain GEOFFRAY et Alain GILBERT
Conception : Carine ERMANS et Sylvain GEOFFRAY d’après P. Neumeyer, auteur des Histoires de Donald (illustrations : E. Gorey).
Conseil dramaturgique : Louis-Dominique LAVIGNE
Mise en scène : Sabine DURAND
Scénographie : Pierre-François LIMBOSCH et Alexandre OBOLENSKY
Musique : Alain GILBERT
Peintures : Alexandre et Eugénie OBOLENSKY aidés de Malgorzata DZIERZAWSKA et Tancrède DE GHELLINCK.
Travail du mouvement : Isabelle LAMOULINE
Lumière : Mark ELST
Costumes : Silvia HASENCLEVER
Images animées : Patrick THEUNEN – Graphoui
Accessoires : Amalgames
Régie : Thomas LESCART
Photo : Danièle PIERRE
Coproduction : Théâtre de la Balsamine. En collaboration avec La Montagne magique, éKla, la Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale de Molenbee
Durée : 60 min.
+ échange en bord de scène avec les artistes
Jauge : 160 spectateurs
Un partenariat entre Les Chiroux, Centre culturel de Liège, les Territoires de la Mémoire, La Cité Miroir et Latitude Jeunes.
Avant le spectacle
Les familles, avec enfants de 11 ans et plus, ont la possibilité de découvrir le parcours
Plus jamais ça ! Parcours dans les camps nazis pour résister aujourd’hui
dans les 2 semaines qui précèdent le spectacle (entre le 3 et le 16 mai).
Une manière pour les enfants d’aborder autrement cette période de l’histoire et d’entrer différemment dans le spectacle. Deux médias artistiques (spectacle et parcours) pour deux regards différents sur une même thématique.
Une entrée gratuite sera remise sur place, à chacun, sur simple base de l’énoncé du titre du spectacle et de sa date.
Guidé par la voix de l’acteur Pierre Arditi, le son, les images et les jeux de lumières, le visiteur est amené à découvrir des espaces qui explorent l’une des pages les plus sombres de notre histoire : la Seconde Guerre mondiale, la montée du nazisme, les camps de concentration et d’extermination, les témoignages et la survie après la captivité.
À l’issue de cette visite intense et émouvante, chacun est confronté à la réalité actuelle et s’interroge : que faire et comment résister aujourd’hui ?
Réservations indispensable : Territoires de la Mémoire au 04/ 230 70 50
ou en suivant le lien http://www.territoires-memoire.be/plusjamaisca
Après le spectacle
ATELIER PARENTS-ENFANTS
À l’issue du spectacle, une partie du public aura l’opportunité de vivre un atelier consécutif en lien avec le spectacle : Un livre, à créer, à transformer
Christelle Daniel, de Latitude Jeunes, et Michel Recloux, des Territoires de la Mémoire, vous proposent de vous plonger dans la déconstruction-reconstruction d’un livre. Le livre est une arme, il peut tuer ; le livre est une médecine, il peut soigner. À l’exemple de la proposition de Linda Elia dans Notre Combat, il s’agira pour vous de relier des pages de Mein Kampf d’Adolphe Hitler en un livre que vous transformerez à l’aide de différentes techniques (collage, peinture, découpage…) pour en effacer les concepts racistes, guerriers… et y superposer des valeurs de respect, d’égalité, de solidarité et de liberté.
Durée : 1:30
Jauge : 20 personnes
Prix : 4 €/personne, goûter inclus
Uniquement sur réservation. ICI.
LA PRESSE
[…] Mais ce qui frappe d’emblée dans ces Carnets de Peter, c’est le décor somptueux créé par Alexandre Obolensky, talentueux peintre-décorateur récemment disparu. Une majestueuse bibliothèque en trompe l’œil encadre la scène mais, surtout, déploie quantité de surprises, tiroirs secrets, trappes inattendues, effets de transparence et références taquines aux livres pour enfants. Soufflés par cette illusion géante, les spectateurs embarquent sans peine dans ce voyage à la suite de Peter mais aussi de Donald, son personnage fétiche. […]
Catherine Makereel – Le Soir
Les origines du spectacle et la rencontre du Théâtre du Tilleul et de l’auteur Peter Neumeyer
« Les Histoires de Donald (éditées aux États-Unis en 1969 et 1970) sont magnifiques, on les croirait inventées pour l’ombre », s’émerveille Carine Ermans. Tout en simplicité, noir et blanc, centrées sur des petits faits de la vie quotidienne et les relations d’un garçon à sa maman, elles sont à hauteur d’enfance. « Je suis entrée en contact avec Peter Neumeyer pour des questions de droits car nous avions intégré une de ses histoires dans le spectacle ‘Le Bureau des histoires’. J’ai découvert un vieux monsieur charmant. Je le tenais au courant de la création, des tournées, des réactions du public d’enfants. Il me parlait de lui, de ses lectures, des oiseaux dans son jardin, de souvenirs, des petits bonheurs et malheurs de la vie… »
Une vraie correspondance
Débute alors une réelle correspondance où il fut rapidement question de littérature, de Buzzati que Neumeyer adorait et dont le Tilleul a monté « La fameuse invasion des ours en Sicile » en 1989. Mais aussi de Virginia Woolf, puis de la santé de Carine.
« Nous sommes devenus de vrais amis, des ‘penfriends’ même si nous utilisions surtout l’e-mail. »
En lisant la postface des « Histoires de Donald », Carine Ermans réalise que le projet de Neumeyer et de l’illustrateur Gorey était beaucoup plus ambitieux que les trois récits publiés, qu’ils projetaient une immense série, tout sauf conventionnelle. Il existait donc une série d’histoires inédites.
Pas de pièce jointe
Je lui ai demandé s’il avait encore des brouillons. Il en avait. Cela devenait très excitant. Je lui ai demandé timidement s’il pouvait nous envoyer ces histoires par mail. Il me promettait de les envoyer en pièce jointe mais il n’y avait pas de pièce jointe… Puis il voulait scanner les documents mais cela ne fonctionnait pas non plus. De mon côté, j’avais très envie de le rencontrer. Alors je suis partie en juin 2015 à Santa Rosa près de San Francisco. Peter Neumeyer habite dans une nouvelle maison qui se trouve dans une séniorie. Il avait quitté Berkeley à contrecœur et m’en parlait beaucoup dans ses lettres mais il a fini par s’adapter. »
Et cette rencontre ? Etait-elle à la hauteur des espérances de la metteuse en scène ? « Bien au-delà », nous répondent son regard, son sourire et son visage. Pendant que battait sans doute, de l’autre côté de l’océan, le cœur de ce vieux monsieur de 86 ans qui vit arriver chez lui une dame européenne fascinée par son travail et avec laquelle il correspondait depuis cinq ans. « C’était une magnifique rencontre ! On a lu ensemble toutes ‘Les Histoires de Donald’. Il les sortait de ses fardes, comme par magie, les unes après les autres. Il redécouvrait celles qu’il avait oubliées. Ces histoires ressemblent à des haïkus. Il en existe une quantité incroyable. Je voulais qu’elles servent de base au spectacle mais elles sont à la fois tellement simples et complexes que ce n’est pas évident. Alors je l’ai interrogé sur son enfance, sur les livres qu’il lisait. Il m’a tout de suite cité ‘Struwwelpeter’ de Hoffmann (Crasse-Tignasse), ‘Max et Moritz’ de Wilhelm Busch, des histoires que j’avais montées au théâtre ! On a donc mis ses livres préférés dans le décor du spectacle, une grande bibliothèque, et quand je lui envoie les photos du décor, il s’émerveille : ‘oh, oh mais ce sont mes livres préférés…
Extrait de La Libre du 23/12/16 – Laurence Bertels
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